La normalisation, un incontournable outil de croissance pour l’économie algérienne

الصباحيات

PAR : Ratiba CHIBANI, Ali KERKOUB, Djenidi BENDAOUD
16 Février 2015

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Devenir un acteur influent de la normalisation

Beaucoup de dirigeants d’entreprises savent que les normes leurs sont utiles. Ils sont en général très sensibles aux arguments qui sont chaque fois évoqués lorsque l’on veut les amener à les utiliser pour améliorer leurs performances techniques ou commerciales. Mais bien peu connaissent le monde de la normalisation. Ce monde poursuit des objectifs de progrès en apportant chaque jours des réponses réalistes et pratiques à des milliers de préoccupations mettant en jeu des intérêts souvent très divergents. Ce monde fonctionne selon un modèle déterminé par les valeurs suivantes : Recherche du consensus ; Transparence ; Cohérence ; Dimension internationale.

Et c’est ainsi que sont produits des documents de référence qui favorisent le dialogue, l’évolution et le progrès en réponse aux attentes des marchés et de l’ensemble des acteurs socio-économiques.

De nos jours ce monde n’est plus limité aux frontières nationales, il a une dimension planétaire où chacun peut participer à la réflexion et au débat, défendre son point de vue et influer sur la décision finale par une argumentation pertinente.

Doit-on se contenter d’utiliser des normes dont on ne connait pas la genèse, dont on ignore les intérêts qui ont été pris en compte lors de leur élaboration. Comment l’utilisateur peut-il savoir que la norme qu’il utilise de son plein gré ou qui lui est imposé par la réglementation répond correctement à ses attentes. La solution est simple et claire : il faut participer à l’élaboration des normes pour que soit défendu son intérêt. Et en participant, on devient un artisan du progrès tout en veillant à ses intérêts. On peut résumer en disant tout simplement UTILISER DES NORMES C’EST BIEN, S’IMPLIQUER DANS LEUR ELABORATION C’EST MIEUX.

Bio express

Ratiba Chibani, Directrice Générale de l’Institut Algérien de la Normalisation (IANOR). Ingénieur automaticienne, mastère en Normalisation, Qualité, Certification et Essai de formation. Débute à l’IANOR en 1991: gestion des comités techniques et sous comités techniques, formation des cadres et auditeurs; en charge de la certification produit pendant cinq ans. En 2007, s’oriente vers le tout nouveau « Organisme algérien de l’accréditation » (ALGERAC) et y occupe le poste de chargée de l’accréditation des organismes certificateurs. Une année après, elle est nommée responsable de la filiale algérienne de l’Association française de normalisation (AFNOR), premier certificateur en Algérie. En 2012, le Ministère de l’industrie fait appel à elle pour assurer la gestion de l’IANOR.

Ali KERKOUB. Titulaire d’un Diplôme d’Etudes Supérieures en Chimie Industrielle ainsi que d’une Licence ès-sciences économiques, il a fait une longue carrière dans le conseil et la formation en gestion au sein de l’INPED. Après avoir été Directeur des Etudes dans cet institut, il a occupé les postes d’Expert –Consultant auprès de l’ONUDI, de Directeur Général de l’IANOR et de Chargé d’Etudes et de Synthèse au Ministère de l’Industrie. Depuis il a été consultant auprès de plusieurs organismes nationaux et internationaux. Il été également plusieurs fois membre du Prix Algérien de la Qualité.

Djenidi Bendaoud. Diplômé de l’école polytechnique d’Alger, a été successivement Directeur général de l’entreprise des ciments de l’Est à Constantine, Directeur général de l’institut des matériaux de construction à Boumerdès, Directeur général de l’INAPI (normalisation et propriété industrielle), Consultant auprès de l’ONUDI. Il dirige un cabinet conseil en accompagnement des entreprises.

Consultant auprès de l’IANOR.